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Du burnout comme art photographique
- indienestmonnom
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25 Juil 2017 10:36 #2839
par indienestmonnom
indienestmonnom a créé le sujet : Du burnout comme art photographique
De bruit et de fureur. D’huile et de benzine, de crissements pneumatiques et de pistons gloutons, de fumées multi-couleurs et de déserts mécaniques. Tel est l’alliage dont sont faites les photographies de Davidson. Davidson qui ? Davidson Simon.
Simon est né en Nouvelle-Zélande et a grandi à Sydney. Il s’est lancé dans la photographie à l’âge de 25 ans en développant ses propres films argentiques en noir et blanc. Dans les années 90, il part à New-York pour devenir assistant sur des plateaux de shooting mode, puis revient finalement en Australie en 2000 avant de s’établir à son compte.
Un soir d’hiver, il est invité à se rendre à une course de dragsters qui va littéralement changer ses points de vue. Au cœur de l’action, dans le bouillonnement culturel des grosses cylindrées, celui du tuning musclé ou du vintage brutal qui déchirent les oreilles et l’horizon plat, Simon va saisir ce dont est fait l’esprit photographique.
Car c'est là que tout se joue : la rage post-industrielle, régressive mais assumée, qui s’exprime lors de ces rassemblements, a la vocation de magnifier le son et le mouvement, l’odeur et le cœur qui bat, toutes choses normalement invisibles sur une image fixe. Pourtant, les clichés de Simon réussissent à capter tout cela. Plus encore, ils apportent une vision décalée de ces manifestations très connotées. Par la présence de teintes vives, par le traitement presque abstrait d'un cadrage où apparaissent à peine des éléments de carrosserie, il se dégage une atmosphère poétique presque paisible...
Couvrant depuis sa première édition le festival Burnout en Australie, des courses sur le grand lac salé d’Utah aux petits ateliers de passionnés, Simon Davidson est aujourd’hui un photographe mondialement renommé pour avoir su capter l’essence de cette débauche pétrolière.
D’un côté, l’absence de décor poussée à l’extrême, dans le paysage blanc et linéaire des déserts, qui isole et porte en exemple son sujet. D’un autre, le déchainement volcanique des fumées colorées qui fixe les trajectoires et illustre les hurlements des moteurs. Et toujours, entre les spectateurs noircis par les gaz d’échappement et les arrière-boutiques où l’on prépare ces monstres, ce regard amoureux de la vitesse et des couleurs, de la crasse et de la passion insurmontable.
Alors ? C’est quand qu’on crame un peu d’énergie fossile non-renouvelable, qu’on liquide une citerne de carburant et qu’on fusille de la gomme, histoire de montrer au reste du monde que l’ancien monde n’est pas tout à fait mort ?
www.simondavidson.com.au/
www.instagram.com/simondavidsonphotographer/
burnoutfestival.com/
Simon est né en Nouvelle-Zélande et a grandi à Sydney. Il s’est lancé dans la photographie à l’âge de 25 ans en développant ses propres films argentiques en noir et blanc. Dans les années 90, il part à New-York pour devenir assistant sur des plateaux de shooting mode, puis revient finalement en Australie en 2000 avant de s’établir à son compte.
Un soir d’hiver, il est invité à se rendre à une course de dragsters qui va littéralement changer ses points de vue. Au cœur de l’action, dans le bouillonnement culturel des grosses cylindrées, celui du tuning musclé ou du vintage brutal qui déchirent les oreilles et l’horizon plat, Simon va saisir ce dont est fait l’esprit photographique.
Car c'est là que tout se joue : la rage post-industrielle, régressive mais assumée, qui s’exprime lors de ces rassemblements, a la vocation de magnifier le son et le mouvement, l’odeur et le cœur qui bat, toutes choses normalement invisibles sur une image fixe. Pourtant, les clichés de Simon réussissent à capter tout cela. Plus encore, ils apportent une vision décalée de ces manifestations très connotées. Par la présence de teintes vives, par le traitement presque abstrait d'un cadrage où apparaissent à peine des éléments de carrosserie, il se dégage une atmosphère poétique presque paisible...
Couvrant depuis sa première édition le festival Burnout en Australie, des courses sur le grand lac salé d’Utah aux petits ateliers de passionnés, Simon Davidson est aujourd’hui un photographe mondialement renommé pour avoir su capter l’essence de cette débauche pétrolière.
D’un côté, l’absence de décor poussée à l’extrême, dans le paysage blanc et linéaire des déserts, qui isole et porte en exemple son sujet. D’un autre, le déchainement volcanique des fumées colorées qui fixe les trajectoires et illustre les hurlements des moteurs. Et toujours, entre les spectateurs noircis par les gaz d’échappement et les arrière-boutiques où l’on prépare ces monstres, ce regard amoureux de la vitesse et des couleurs, de la crasse et de la passion insurmontable.
Alors ? C’est quand qu’on crame un peu d’énergie fossile non-renouvelable, qu’on liquide une citerne de carburant et qu’on fusille de la gomme, histoire de montrer au reste du monde que l’ancien monde n’est pas tout à fait mort ?
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02 Aoû 2017 08:28 #2855
par enten bürzel
enten bürzel a répondu au sujet : Du burnout comme art photographique
Cette ambiance me rappelle le film biopic sur la vie de Burt Munro
EB
EB
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